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CEOs, Fondateurs, Entrepreneurs : stratèges audacieux ou héros authentiques ? (1/3)

Dernière mise à jour : 24 déc. 2023

Léa AGBO - Entrepreneur & Coach

Newsletter LinkedIN #1 - Publiée le 3 avril 2023



Il est toujours très enrichissant d’échanger, à l’extérieur de son cercle, sur des sujets par lesquels les personnes sont interpellées et/ou auxquels elles sont confrontées.

Un grand merci à Basile GNON - CEO, BCCA Networks & Technologies, L.L.C, Florence Assomany - Fondatrice de Young & Leaders, Bertrand Baud - Chief Executive Officer à La Coffolaterie, SA, Matteo Sterzi - CEO and Strategic planning chez Prodomos, Louis-Philippe Bourgeois - Co-fondateur de GoExport et Vice-président, Caroline Maréchal - Fondatrice Talentizzy®, et Raquel Contreras & Francisco Sandoval – Entrepreneurs.

Sachez élaborer et mettre en œuvre des plans et tactiques pour atteindre un objectif ou résoudre un problème, et vous serez alors stratège.

Faites preuve de courage, de bravoure et d'altruisme et vous serez un héros. Les stratèges sont, en effet, reconnus pour leur capacité à anticiper les défis et à concevoir des plans efficaces pour y faire face. Les héros, quant à eux, s’avèrent être des exemples pour leur force de caractère, leur détermination et leur volonté de faire ce qui est juste, même lors de situations, d’engagement.s et de positionnement.s aux enjeux conséquents.


Pourquoi cette entrée en matière ? Pour vous parler d’interculturalité. Je m’explique. Malgré une conviction personnelle profonde qui fait de l’interculturalité le remède à bien des maux et notamment la clé de performances entrepreneuriales positives, épanouissantes et structurées, j’ai souhaité connaître l’avis de dirigeants directement concernés par ce sujet (voir remerciements). L’image de stratège et de héros est alors devenue indissociable d’une ouverture pragmatique, organisée et humaine, à des marchés internationaux.

Cet article, 1er d'une série de 3, a pour ambition de partager des conseils avisés basés sur des expériences vraies, et d’encourager les personnes désireuses d’explorer, un ou plusieurs marchés étrangers, à se lancer.

1 - Connaître le marché étranger afin de l’appréhender avec efficacité

Réussir à l’international exige d’étudier la culture et de personnellement s’y frotter. C’est ce que tous les dirigeants que j’ai interrogés m’ont affirmé. Matteo STERZI insiste d’ailleurs sur le fait que connaitre la culture dans toute sa largesse, vaut particulièrement lors de négociations.

Ce qu’ils ont voulu dire est que, sans équivoque, il est fondamental d’appréhender la culture du marché visé sous un angle autre que celui que l’étude de marché peut apporter. Selon Louis-Philippe BOURGEOIS, c’est justement le fait de bien se familiariser avec la destination qui fera votre succès. Pourquoi ? Parce qu’au-delà de détecter les besoins et la demande, comprendre un marché prend du temps. Il faut ensuite l’apprivoiser pour exister, de manière positive, sur ce dernier.

C’est pour cela qu’avant de s’attaquer à un marché à l’international, Basile GNON conseille vivement de s’initier à l’interculturalité.

2 – Bien s’entourer

Voilà un autre consensus. OK, mais concrètement, ça veut dire quoi ? Pour Basile GNON et Louis-Philippe BOURGEOIS notamment, cela signifie combler les lacunes, en termes de compétences, puisque nous ne pouvons tout savoir (faire) sur tout. Bien s’entourer est donc synonyme de performance.s et d’efficacité. C’est le second constat avancé à l’unanimité et celui-ci vient avec son lot de subtilités.

En effet, il est question ici de (nouveaux) collaborateurs internes, de faire appel à des partenaires connaissant (parfaitement) le marché et également du réseau. Qu’il soit à taille humaine ou plus influent, les maitre-mots sont : le développer, le préserver et l’étoffer.

Créer des relations est une chose, en nouer sur un marché étranger en est une autre. C’est précisément là, comme l’indique Bertrand BAUD, que l’intelligence d’une confiance mutuelle consubstantielle intervient. Alors, endossez votre rôle de leader. Les partenaires et collaborateurs que vous avez choisis doivent savoir que vous êtes prêt.e à avancer et que vous comptez sur eux pour aller dans la direction souhaitée.

3 – Bannir les préjugés et faire preuve d’humilité

Croire, voire être convaincu.e qu’en Espagne tout le monde mange des tapas, qu’au Mexique, tout le monde porte de grands chapeaux et que l’Afrique (qui n’est pas un pays ) est pauvre, est dommageable pour l’Humanité et l’entreprise. Les idées reçues constituent un réel danger qui, selon Basile GNON, poussent encore certains à plaquer d’anciens stéréotypes sur des pays qui eux ont évolués. En effet, les mœurs, les habitudes, les technologies, les infrastructures, l’architecture, etc... changent avec les décennies et les avancées.

C’est pourquoi, la notion d’humilité fait également l’unanimité.

Pour Raquel CONTRERAS & Francisco SANDOVAL, avoir la capacité d’adopter une vision autre et savoir s'adapter, sont les clés pour pouvoir modeler un projet entrepreneurial en fonction des orientations sociale, économique et politique différentes, et pour mettre toutes les chances de notre côté. Basile GNON appuie également sur le fait que le dirigeant est capitaine de son bateau. Dès lors que ce dernier ne s’ouvre pas à la réalité d’un marché étranger, ça va tanguer.


Faire fi de sa culture comme me l’a mentionné Louis-Philippe BOURGEOIS et avoir envie d’apporter à l’autre sans le dénaturer, c’est ainsi que les entreprises connaîtront le succès. C’est ça l’interculturalité.

4 – Aimer s'aventurer

Élaborer une stratégie, dérouler un plan, tout en sachant qu’il y aura du changement... à ce jeu d’équilibriste, vous devez être préparé.e. Anticiper l’imprévu, comme me l’a indiqué Matteo STERZI, revêt un aspect entrepreneurial encore plus prédominant dès lors qu’il s’agit d’un univers, de façons de faire, qui nous sont inconnus.

« … Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé et le courage de changer ce qui peut l’être mais aussi la sagesse de distinguer l’un de l’autre. » Marc-Aurèle, vous connaissez ? Faut-il donc être adepte du stoïcisme pour naviguer à l’international de façon sereine et éclairée ? Pour ma part, la réponse est oui sans ambiguïté. Mais c’est un autre débat.

Le stratège élabore, le héros y va avec audace, et non témérité comme me l’a si bien souligné Caroline MARECHAL. Néanmoins, ces deux figures s’accorderaient à dire que pour exister sur un marché étranger : il faut y aller. Pour Louis-Philippe BOURGEOIS, avoir le goût du risque est l’un des ingrédients secrets. Accompagné d’un haut niveau de tolérance à celui-ci, c’est ce qui décuple l’implication et attire l'attention.


5 – S’ancrer dans la trajectoire entrepreneuriale ambitionnée

Cela commence par savoir ce que l’on veut en tant que personne et quel.s challenge.s relever. C’est en quelque sorte un « état des lieux » qui a pour but de clarifier :

  • ce qui me motive ? et ce qui me rend heureux.se ?

  • mes objectifs à court, moyen, long terme ?

  • ce que je souhaite accomplir ? Mes ambitions, mes rêves, mes aspirations

  • comment bien cerner le marché étranger sur lequel je souhaite exister ?

Ceci, pour que prendre des décisions et orienter l’entreprise de manière appropriée, devienne une évidence affirmée. Pour Florence ASSOMANY et Raquel CONTRERAS, il y a en effet une réelle nécessité de savoir se situer pour que ces projets ambitieux soient couronnés de succès. Ajoutez à cela de fortes compétences en interculturalité, et vous serez alors constamment en capacité de laisser de magnifiques opportunités vous animer et vous challenger.


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